Khettara

Au départ d'Erfoud, la route traverse une zone dépourvue de végétation.

Ici, la sécheresse menace toujours et l'irrigation est la préoccupation des paysans. Différents systèmes alimentent en eau la vaste palmeraie.

En voici un tout à fait particulier : le principe des  khettara.

 

Légèrement en pente, une canalisation souterraine d'une dizaine de km court à environ 10 m sous la surface du sol. Son diamètre (1 m à 1 m 20) est suffisant pour permettre le déplacement d'un homme courbé, travailleur au moment du creusement ou ouvrier effectuant les travaux d'entretien.

En surface, seuls sont visibles les cônes de déblais ; ils jalonnent le trajet de la galerie de captage de la nappe jusqu'au bassin de réception. Construits tous les 12 à 15 m, ces cônes protègent l'orifice en même temps qu'ils permettent de surveiller l'écoulement et, au besoin, de descendre dans la khettara pour déblayer un point précis de la galerie qui viendrait à être obstruée.

Au débouché de chaque canalisation dans la palmeraie, l'eau est reçue dans un bassin.

La construction d'une khettara est un travail pénible, dangereux et précis ; il est effectué par des artisans puisatiers.

                (Source : Guides bleus )

 

 

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